MATISSE PAIRES ET SERIES

De retour à l'expo Matisse vue à l'ouverture. Déception là aussi, soit je connaissais les tableaux, soit ils ne me plaisaient qu'à moitié. Autant la deuxième visite à Degas m'a enthousiasmée, autant celle-ci ne m'a donné qu'une petite meilleure impression par rapport à la première. Pas de queue. Je passe plus vite, ne lis là non plus pas les panneaux. Je passe sur deux natures mortes dans la première salle. Quelques tableaux viennent de New York, Moma, je m'attarde toujours un peu plus lorsque les tableaux viennent de loin, pensant ne jamais les revoir. Quelques belles choses ou plutôt des choses qui me plaisent, surtout des tableaux inconnus. A avoir vu trop souvent certaines oeuvres, elles me lassent. C'est comme de voir trop souvent un acteur dans un film. C'est pour cela que je ne désirerai jamais posséder des oeuvres que j'aime, je ne les regarderais même plus. Je passe vite l'avant-dernière et la dernière salles. Je sors en me disant que Magritte est peut-être, pour moi, trop décoratif après l'avoir beaucoup aimé. Trop de fleurs, de déco, de couleurs qui reviennent. Je m'attarde donc sur Les Acanthes, un tableau de Notre-Dame à la limite de l'abstrait, un violon sans son violoniste. Je délaisse La Blouse roumaine, les danseuses bleues, Luxe calme et volupté, du trop connu. J'ai envie de découvrir. Il n'y aura pas de troisième visite comme cela m'arrive parfois à Beaubourg. Je reprends un pass pour deux ans ; j'attends l'expo Richter.....